JONATHAN BREE – Sleepwalking (Lil’ Chief Records)
Le musicien et producteur néo-zélandais, ex-membre du duo The Brunettes, s’affirme comme un crooner pop et mystérieux, à l’image du clip de You’re So Cool, prélude à ce troisième effort solo. Vous pouvez même écouter ce passionnant Sleepwalking ici !
LEON VYNEHALL – Nothing is Still (Ninja Tune)
Entouré du saxophoniste et flûtiste Finn Peters et du pianiste de Jazz Sam Beste, Nothing Is Still a été enregistré et mixé dans les légendaires Konk Studios de Londres. Ce premier album léché est le résultat final et logique des pérégrinations musicales du Britannique. Il faut oser plonger dans l’histoire contée par Leon Vynehall mais elle transportera celui ou celle qui se sera jeté à l’eau avec lui.
KADHJA BONET – Childqueen (Fat Possum Records)
Pendant qu’Elon Musk s’active à financer la colonisation sur Mars, d’autres, comme Kadhja Bonet, ont déjà composé la bande son du parfait voyage intersidéral. La jeune control freak californienne revient moins de deux ans après The Visitor et n’a rien perdu de sa soul étrange et vaporeuse. Avec Chilqueen, elle défriche un jazz spiritual du futur et une soul haut-de-gamme.
VIRGINIA WING – Ecstatic Arrow (Fire Records)
Avec leur quatrième album Ecstatic Arrow, les Londoniens de Virginia Wing poursuivent leurs expérimentations pop-new age avec des nappes électroniques éthérées (Relativity) et des accents de cuivres enjoués (For Every Window There’s A Curtain). Mais ce travail est bien plus qu’une simple expérimentation : la chanteuse du duo, Alice Merida Richards, revendique aussi sa posture féministe.
LA FILLE DE LA COTE – Le Deuxième soir non plus (Kakis & Guarana)
Après La Riviera, c’est sur le littoral atlantique que La Fille de la côte est allée traîner son spleen estival. Les neuf titres de ce deuxième album, inspirés des plages du Grand Ouest, baignent toujours dans une pop rêveuse et légère comme la brise, cette fois enrichie de jolis arrangements de cuivres et de cordes confiés aux musiciens du Delano Orchestra.
1, 2 Kung Fu ! est un superbe fourre-tout. Dave Newington, le jeune Gallois à l’origine de Boy Azooga, a convoqué toutes ses influences (The Beach Boys, The Avalanches, Caribou, Ty Segall, OutKast…) pour composer son premier album. Guidé par le souci de la mélodie et l’obsession de la rythmique, il signe un début aguicheur.
YOU SAID STRANGE – Salvation Prayer (Fuzz Club)
You Said Strange tire le meilleur de cet audacieux mélange d’influences BJM-DW en enrichissant ses riffs saturés ultra violents de chœurs pop et de très bonnes mélodies. En définitif, un disque très bien produit de psyché pop-rock qui s’écoute en one-shot comme une expérience live avec en clôture un final épique de 15 minutes qui nous envoie illico au 7e ciel (Jesus).