10 pochettes mythiques reprennent vie avec Matthieu Chauveau

Le confinement est aussi une bonne occasion de redécouvrir sa collection de disques. De chez lui à Nantes, notre journaliste Matthieu Chauveau poste chaque jour un autoportrait mettant en scène la pochette d'un album de cœur, sur ses comptes Instagram et Facebook. Une série dont nous vous donnons le meilleur à voir ci-dessous.

“Distanciation sociale et temporelle.” (The Velvet Underground – The Velvet Underground – 1969)
“Rêver d’user jusqu’à la moelle ma paire annuelle de Vans (et le plus tôt sera le mieux)” (Nick Drake – Bryter Layter – 1970)
“Rêver d’une guerre pas trop longue tout de même (et sans tonte des mauvais élèves à la libération)” (The Smiths – Meat Is Murder – 1985)
Rêver de voisins musiciens tellement soudés qu’ils ne se seraient jamais séparés (il y a 50 ans).” (The Beatles – Selections from The Beatles 1962-1966 & The Beatles 1967-1970)
“Rêver de fusion avec la nature (et du pouvoir du chat, roi du confinement autant que des escapades au clair de lune).” (Cat Power – Moon Pix – 1998)
“D’aucuns y verront de la poudre de perlimpinpin : je rêve pourtant d’une France unie, qui renaîtrait tel un phœnix après cette épreuve, grâce à l’écoute de grands disques consolateurs” (Emmanuel Microsillon, 13/4/20) (Phoenix – United – 2000)
“Rêver d’avoir un chien (quand même la meilleure excuse pour sortir trois fois par jour).” (Fleetwood Mac – Tusk – 1979)
“Rêver d’une grande colocation (“only in dreams”) (Weezer – Weezer – 1994)
Rêver de contrées lointaines et vallonnées (et de “Biarritz en été”)” (Sébastien Tellier – Sexuality – 2008)
“Rêver de Promenades à n’en plus finir (et de l’ouverture d’un magasin de cravates à 1 km à la ronde)” (The Divine Comedy – Promenade – 1994)

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