L’underground french pop à son meilleur sur le huitième volume des compilations La Souterraine

Désormais précédées d’une jolie réputation ô combien méritée, acquise à la fois à force d’acharnement défricheur et de simplicité dans leur mise en œuvre, les compilations La Souterraine font presque figure d’événement maintenant. La radio France Inter y va même de sa dépêche exclusive pour présenter le nouvel épisode qui vient de sortir.

À notre tour maintenant de vous dire que La Souterraine Vol. 8 est aujourd’hui en ligne. Une collection particulière puisqu’elle sortira dans les bacs le 13 novembre, en CD et en vinyle – une parution physique étrennée sur le volume précédent.

Avec pour points communs d’être chantées en français et habitées par une ferveur créative décomplexée, les merveilles ne manquent pas sur ce huitième volet, qu’importe le style – pop lo-fi et noisy, folk à nu et indatable, krautrock bien mis et ascensionnel, psychédélisme louche et seventies, crooning hérissé et synthétique…JTNDaWZyYW1lJTIwc3R5bGUlM0QlMjJib3JkZXIlM0ElMjAwJTNCJTIwd2lkdGglM0ElMjA1NzBweCUzQiUyMGhlaWdodCUzQSUyMDQ3MnB4JTNCJTIyJTIwc3JjJTNEJTIyaHR0cCUzQSUyRiUyRmJhbmRjYW1wLmNvbSUyRkVtYmVkZGVkUGxheWVyJTJGYWxidW0lM0QzNzYyOTkyODg3JTJGc2l6ZSUzRGxhcmdlJTJGYmdjb2wlM0RmZmZmZmYlMkZsaW5rY29sJTNEMDY4N2Y1JTJGYXJ0d29yayUzRHNtYWxsJTJGdHJhbnNwYXJlbnQlM0R0cnVlJTJGJTIyJTIwc2VhbWxlc3MlM0UlM0NhJTIwaHJlZiUzRCUyMmh0dHAlM0ElMkYlMkZzb3V0ZXJyYWluZS5iaXolMkZhbGJ1bSUyRnZvbC04JTIyJTNFVm9sLjglMjBieSUyMExhJTIwU291dGVycmFpbmUlM0MlMkZhJTNFJTNDJTJGaWZyYW1lJTNFDans ce florilège bigarré où affleurent souvent les influences d’Aquaserge (Julien Gasc intervient d’ailleurs à la basse sur le doo-wop champêtre d’IKO Chérie) et de Stereolab ou Laëtitia Sadier, on retiendra à la première écoute le chouchou Julien Barbagallo, qui voisine dans le genre variété lunaire avec Polnareff sur un texte du poète de Carnac Eugène Guillevic, ainsi que l’ex-Purr Thomas Mery, qui arrête le temps sur La Mer.

Quant au Pacte Méphistophélique de La Mirastella, on a l’impression d’y entendre Katerine qui se serait incrusté chez Orval Carlos Sibelius !

Pour ce qui est du tordant et touchant Titus D’Enfer, il faut l’écouter pour le croire.

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