– THIRD EYE FOUNDATION – Wake the dead (Ici d’ailleurs)
On retrouve sur Wake The Dead, sixième disque du groupe depuis 1996, une même drum’n’bass neurasthénique, une tentation de bruitisme. Tout est rage, colère mais aussi sensualité dans cet album coup de coeur dans notre dernier numéro.
– FRANKIE COSMOS – Vessel (Sub Pop Records/ [PIAS])
Frankie Cosmos est une alliée objective des puristes punk de la fin des années 70, dont elle serait la version féminine, bien élevée, génération Y. Un idéal de musique pop qui va directement à l’essentiel. A retrouver dans notre numéro #208 mais aussi ici.
– VOLAGE – Sittin’ Sideways (Howlin Banana Records / Modulor)
Les Tourangeaux de Volage ont pris leur temps. Quatre longues années. Si quelques vestiges d’un passé fiévreux subsistent, le reste de ce Sittin’ Sideways passe facilement de la pop à la soul mais aussi par la folk. L’un de nos 40 groupes français promus dans le 208.
– SAMMY DECOSTER – Sortie 21 (La Grande aux belles / Modulor)
De cette décennie d’errance et de fuite – on l’a vu caché derrière Facteurs Chevaux à la manière de Billy le Kid – Sammy Decoster aura fini par trouver la paix avec femme et enfants, exilé au pieds des Alpes, d’où il nous envoie cet album en guise de carte postale.
– I ME MINE – Ellipsis (Les airs à vif/ L’Autre Distribution)
Avec Ellipsis, le trio I Me Mine signe un deuxième album qui composerait la bande originale parfaite d’un film coming of age multipliant les plans colorés et enjoués. Vous savez, un de ces films indépendants où un jeune découvre la vie et grandit sur des sons pop aux vocalises harmonieuses et aux riffs transporteurs.
– MOUNT EERIE – Now Only (P.W. ELVERUM & SUN)
Après le superbe et bouleversant A Crow Looked at Me, Mount Eerie, de son vrai nom Phil Elverum, revient avec Now Only en abordant à nouveau le thème du tragique décès de sa femme Geneviève, et livre un nouveau disque intime et saisissant.
– BARBARA CARLOTTI – Magnétique (Elektra)
Barbara Carlotti déploie de sa belle voix grave une radio mentale aux ondes aussi voyageuses que telluriques, sur des airs enlevés et baroques, aussi légers que profonds, réalisés en belle compagnie (Benoît de Villeneuve, Benjamin Morando, Bertrand Burgalat, AS Dragon, Thomas de Pourquery).
– BLACK LILYS – Boxes (La Ruche)
Black Lilys joue sur une corde sensible. Leur musique se structure autour d’une effervescence parfois trop prononcée (Dust Of You, Istanbul) qui, quand elle trouve la bonne dose, permet quelques moments bouleversants (Behind The Street, Color My Soul). Une chronique à retrouver ici.
– JULIEN SAGOT – Bleu Jaune (Ici d’ailleurs)
Désordre et désordre. Ce titre, avec sa basse ronde et ses arrangements impeccables, symbolise l’album Bleu Jane, le troisième pour Julien Sagot, ses frontières titubantes et son effervescence manifeste.
– CABBAGE – Nihilistic Glamour Shots (BMG)
La musique de Cabbage rappelle parfois Fat White Family ou encore The Fall, mais sans jamais copier. Sur des titres puissants comme Exhibit A ou plus nostalgique comme Subhuman 2-0, la recette ne change pas : des paroles ultra-politiques, noyées dans une bonne couche de cynisme et de punk rock.
– FILAGO – Dance Ordinaire (Lilystars Records)
Le trio parisien FILAGO nous offre avec Dance Ordinaire un concentré de titres influencés par Nick Cave ou Connan Mockasin. A ne pas rater !
– ECHO COLLECTIVE – Plays Amnesiac (7K!)
En 2001, Radiohead reprend un virage pop avec son cinquième album, Amnesiac, qui combine le rock visionnaire et dimension abstraite et expérimentale. Dix-sept plus tard, comme si l’histoire ne faisait que commencer, le collectif bruxellois de musiciens professionnels Echo Collective décide de le réécrire de manière libérée et néo-classique.
– TOR LUNDVALL – A Dark Place (Dais Records)
Une écoute trop rapide pour le paresseux laissera une impression de linéarité quand le plus curieux y trouvera de quoi nourrir un voyage entre émotions et infimes sensations presque imperceptibles.
– AMEN DUNES – Freedom (Sacred Bones Records / Differ-Ant)
Le groupe indie-rock américain, venu de New York, a toujours ce talent si particulier pour offrir des escapades charmantes aux harmonies enflammées.
– TIM LINGHAUS – Memory Sketches (Schole Records)
Après un premier EP sorti en 2016 , l’artiste allemand Tim Linghaus nous invite à se plonger dans son intimité à travers un premier album où les mélodies minimalistes au piano côtoient les synthétiseurs et les textures ambient.
