Le festival rennais fête sa 41e édition du mercredi 4 au dimanche 8 décembre en défendant cette fois encore une programmation à l’éclectisme débordant, avec peu de têtes connues. Voici une sélection non exhaustive des neuf groupes à suivre cette année.
Étienne Daho
Mercredi 4, jeudi 5, 20H, TNB. Complet.
On ne le présente plus aux lecteurs de Magic : le Rennais revisitera sur la scène du Théâtre National de Bretagne son album Eden, 23 ans après sa sortie. Malheureusement, les deux dates sont déjà complètes.
Bantou Mentale
Mercredi 4, 23H55, UBU.
Cet étonnant mélange de rock, d’électro aux basses hypnotiques et de musiques africaines devrait faire fureur sur scène.
Tau
Jeudi 5, Hall 3, 20H30.
Un musicien Irlandais, Shaun Mulrooney, emmène un collectif de musiciens basés à Berlin sur les terres du “drone psychédélique” comme il le définit lui-même. Le résultat : un rock éclectique qui s’inspire autant de la musique indienne que du Velvet Underground.
Ben Shemie
Jeudi 5, Hall 4, 22H.
Le Canadien s’échappe de son excellent groupe Suuns pour laisser libre court à son électro weirdo, bande son minimaliste d’un futur post-apocalyptique.
Los Bitchos
Vendredi 6, Hall 3, 00H25.
Comme Altin Gün qui hybride avec brio le rock psyché et les sonorités traditionnelles turc, comme le fit l’anatolian rock en son temps, Los Bitchos – quatre filles et un mec – font le même type de croisements, cette fois avec le rock et la cumbia.
Marc Rebillet
Vendredi 6, Hall 9, 1H15.
Devenu une star de YouTube, ce drôle de type enregistrait des mélodies soul cheesy en peignoir dans sa chambre. Mais après quelques écoutes, on se laisse happer par l’univers d’un bonhomme pas uniquement blagueur mais aussi très talentueux. Gros potentiel sur scène au vu de ses talents d’impro.
Mush
Samedi 7, Hall 3, 21H.
Ce nouveau cousin des Black Midi ou autres Parquet Courts vient de Leeds et délivre un post-punk rafraîchissant – une des rares décharges rock de ce festival de plus en plus éclectique.
Acid Arab
Samedi 7, Hall 9, 01H.
Ce qui était à l’origine un duo derrière ses platines, mêlant musique arabe et électro dansante, devient pour cette édition des Trans Musicales un véritable collectif live, avec de nombreux invités prévus.
DC Salas
Dimanche 8, 01H, UBU.
Ce Belgo-Péruvien fait partie des fines fleurs de la nuit Bruxelloises – ex-programmateur d’un club réputé à Bruxelles, cofondateur d’un label, le tout avec son rond de serviette au Dour Festival… Il propose une électro planante avec un soupçon de mélancolie qui devrait clôturer à merveille cette édition 2019 des Trans Musicales de Rennes.