Devenu leader de son propre projet, O, au milieu des années 2010, Olivier Marguerit est l’un des musiciens les plus libres et audacieux de la scène pop française. Un grand entretien sera disponible dans notre hors-série Les Années-Modernes à paraître par correspondance le mois prochain.
ENTRETIEN CÉDRIC ROUQUETTE
PHOTOGRAPHIE JULIEN BOURGEOIS POUR MAGIC
J’ai lu que tu écrivais des chansons quand tu te sentais fragile. Comment ça va ?
Très bien ! En ce moment, je suis plutôt à la fin du cycle de mon deuxième album, À Terre !, paru en début d’année. Il faut que je réinvente de nouvelles choses. C’est à la fois excitant et un peu flippant. En fait, je n’écris jamais vraiment «à temps plein». J’ai assez de nouvelle matière musicale pour envisager qu’un disque soit fait rapidement. Mais je mets aussi beaucoup de temps à travailler précisément ma matière. Écrire des textes, travailler des structures, avoir des idées sur ce que j’ai envie de raconter… J’ai déjà commencé ce travail, mais, pour l’instant, il n’y a pas encore de chanson. À Terre ! a commencé comme ça.
Tu as besoin d’un cadre théorique pour faire un album ?
Oui. C’est ce qui s’est passé avec À Terre !, j’avais besoin d’intellectualiser ce que j’avais… La suite ? C’est par ici!
