Tous les mois, un membre de la rédaction ou un invité déclare sa flamme éternelle à un album. En février, "L'Éducation anglaise" de Katerine. Un album d'apprentissage dont les chansons semblaient annoncer à l'avance certains moments de l'existence de notre journaliste Wilfried Paris.
Cet article est la reproduction de la rubrique « Mon album doudou » parue dans l’hebdo pop moderne n°6.
En 1992, Katerine sort son premier album, Les Mariages chinois, joyeux brouillon de vignettes lo-fi enregistrées sur magnétophone quatre pistes avec une guitare et quelques instruments-jouets. Le disque l’introduit à ce qu’on a appelé la «nouvelle chanson française» (Dominique A, Jean-Louis Murat, les Little Rabbits). Deux ans plus tard, le Vendéen prend son public à contre-pied avec L’Éducation anglaise, collection de chansons au classicisme inattendu, empruntant à la bossanova, à l’exotica et à la musique de chambre, enregistrée en studio avec un groupe complet et une petite section de cordes.
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