Portishead est remonté sur scène pour soutenir les enfants d’Ukraine. Éloge d’un groupe fondamental.
Dans un monde vivable, Portishead resterait ce mythe en réserve de la République pop. Geoff Barrow continuerait de conditionner ses interview pour BEAK> à l’absence de questions sur le trio qu’il forma naguère avec Beth Gibbons et Adrian Utley et nous perdrions trop de temps sur les groupes Facebook consacrés au groupe, où espoir d’un retour et nostalgies diverses se disputent les “like”, les “share” et les commentaires.
«Naguère» est un terme impropre pour un groupe qui n’a jamais annoncé de séparation mais qui s’enfonce dans le silence depuis ses dernières scènes en 2015, dont la dernière trace d’activité artistique remontait à 2016 avec une vidéo pour la chanson SOS, et dont le dernier album, le cliniquement baptisé Third, remonte à deux septennats (!).
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