Dehd : Jason Balla, Emily Kempf & Eric McGrady
Abonnés
Jason Balla, Emily Kempf & Eric McGrady | © Alexa Viscius

Emily Kempf, chanteuse du trio Dehd, nous raconte le projet artistique et le projet de vie qu’elle porte avec Jason Balla et Eric McGrady. Ou comment être élu “Best New Music” par Pitchfork sans l’avoir cherché.

Emily, peux-tu nous raconter ton parcours musical ?

J’ai commencé la musique quand j’avais 23 ans [elle est née en 1984, ndlr], de manière assez hasardeuse. J’ignorais que je savais chanter ou jouer. Cela faisait trois ans que j’étais sobre. Je crois que la sobriété m’a amenée à découvrir ces talents chez moi. J’ai pu trouver d’autres moyens d’expression, d’autres dons. Parmi eux : le fait de chanter et de jouer. J’ai été dans un million de groupes avant de trouver Dehd. J’ai tourné en mode DIY pendant treize ans. Dehd s’est formé à la suite d’un concert maison à Animal Kingdom, à Chicago, dont on est originaires, en 2015. De là, on a commencé à jouer pour s’amuser, pour explorer, pour le plaisir, on ne voulait rien faire de très précis.

Tu faisais quoi avant ?

J’étais une “party girl”. J’ai quitté la maison à 17 ans. J’ai travaillé pour payer le loyer, j’étais ivre à peu près tout le temps. De mes quinze ans à mes 21 ans j’étais une junkie, une alcoolique, une voleuse… Puis j’ai tout arrêté. J’ai trouvé un travail dans une boutique de fournitures artistiques. J’étais une artiste [dans les arts visuels, ndlr] avant d’être musicienne, ça m’a pris tout bébé. D’ailleurs j’ai dessiné la pochette de l’album Flower of Devotion et le merch.

Article réservé aux abonnés. Pourquoi pas vous ?

Vous êtes abonné·e ? .

Un autre long format ?