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© Titus Simoens

Parti confronter sa peine d’amour en dehors de Balthazar, le Belge Maarten Devoldere sort "Ha Ha Heartbreak". Un troisième album solo à cœur ouvert, avec secours de sensualité et grands élans de cinéma.

Quel âge ont les chansons qui composent ce disque ?

Ah, il faut que je réfléchisse… Un an et demi, je crois. Oui c’est ça, elles sont nées en mai 2021. J’étais à Palerme, où j’ai écrit toutes les démos. J’y ai même fait mes voix, puis je suis rentré en Belgique. C’est là-bas que nous les avons arrangées pendant presque un an avec Jasper [Maekelberg, producteur, mixeur, ndlr], en gardant les pistes vocales d’origine, celles des démos que j’avais enregistrées dans ma chambre d’hôtel. Ces chansons sont plutôt vieilles en fin de compte, et pour une fois, j’ai enregistré les instruments par-dessus, à rebours de mes habitudes de studio. J’avais écrit les paroles assez vite, je pouvais déjà les chanter. Et puis je me suis dit que je voulais tout reprendre depuis le début. Mais c’est mon producteur qui m’a convaincu de garder les voix des premiers enregistrements. Au début, j’ai protesté : «Non, non, je ne l’ai pas fait sérieusement, je peux mieux faire, m’appliquer beaucoup plus, je veux changer certaines paroles». Mais il avait raison, parce que c’était un album de rupture et que je me serais mal vu tenter de reproduire l’état dans lequel j’étais à l’époque… un an et demi plus tard.

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