Agar Agar (Player Non Player) bannière
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© Naïa Combary

Le duo français sort son deuxième album, "Player Non Player", à mi-chemin entre «rêvalité» personnelle et cartographie de l’inconscient d’une humanité en perdition.

En plus de son deuxième album, Player Non Player, le duo Agar Agar fait paraître un véritable jeu vidéo, mûri depuis plus de trois longues années par leur ami et game creator Jonathan Coryn, à l’origine de la rencontre de Clara Cappagli et Armand Bultheel en école d’art. Dans ce jeu, vous devrez aider des personnages énigmatiques à réaliser leurs rêves, au fil de l’exploration d’une île mystérieuse (mise en images sur la pochette de l’album), pour débloquer des clips musicaux interactifs proposés par le groupe. C’est un aboutissement pour le duo qui, depuis ses débuts, nourrit ses morceaux de sa passion pour le monde virtuel et des illusions qu’il comporte.

Après cinq ans, vous donnez une suite à votre premier album, The Dog and the Future, comment le vivez-vous ?

Clara : On ne le voit pas comme une suite, plutôt comme un renouveau ou, du moins, un nouvel objet un peu plus mature. Parce qu’on a changé, évolué, et notre musique avec nous. On voulait proposer une autre histoire avec un spectre plus large. On a tellement tourné après la sortie du premier album qu’on n'a pas vraiment eu le temps de se poser pour créer pendant très longtemps. Après il y a eu le Covid. On s’est remis à composer à partir de ce moment-là, ensemble, de manière épisodique, et aussi séparément, à distance. Il y avait beaucoup d'évidences et beaucoup de choses instinctives qui venaient très vite. On a pris beaucoup de plaisir. Et puis, parce qu’on a eu l'intimité de créer des choses chacun de notre côté, ça a donné un disque encore plus sincère je crois. On s’est tous les deux retrouvés avec nous-mêmes, ce qu’on n'avait jamais expérimenté auparavant, au sein de notre duo.

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