Bon Iver est devenu une des figures majeures de la scène indépendante dès son premier album "For Emma, Forever Ago" (2008). Le groupe de Justin Vernon a conservé son influence malgré de nombreux revirements et un propos parfois cryptique. Voire, peut-être, grâce à eux.
Je ne me rappelle plus vraiment comment j’ai découvert Bon Iver mais je sais que j’ai toujours été accompagné par sa musique, depuis son déchirant premier album For Emma, Forever Ago en 2008. Dans mes souvenirs, en vrac : tenter de jouer le riff de guitare de Lump Sum sans jamais parvenir à en reproduire le mystère. Explorer les richesses cuivrées du deuxième album homonyme, Bon Iver, Bon Iver (2011) et me perdre dans le paysage de l’aquarelle de la couverture. Me faire surprendre à nouveau, en 2016, par le vernis électronique de 22 (Over Soon). Réentendre For Emma sous un jour nouveau et déchirant, joué dans un cimetière par les amis du défunt. Réécouter i,i (2019), son quatrième album, en pleine rupture
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