Atomiser la pop en faisant se caramboler en quatre minutes chrono les dissonances éthérées de My Bloody Valentine et la dream pop à réaction d’Asobi Seksu, tel est (en substance) le programme d’A Sunny Day In Glasgow depuis 2006.
Jusque-là, ces mélodies du chaos ont toujours été enfantées – logiquement, dirait-on – dans la douleur et les complications liées à l’éparpillement géographique des membres (changeants) du groupe ainsi qu’aux méthodes de composition peu orthodoxes du seul membre permanent (mais pas vraiment leader) de la bande, Ben Daniels.
Sauf qu’A Sunny Day In Glasgow a peut-être pour la première fois trouvé une vitesse de croisière, à sa manière, avec un line-up fixe et des techniques de travail éprouvées. Car après avoir publié l’année dernière un album réussi (Sea When Absent), un maxi (No Death EP) puis une cassette de Noël, l’orchestre aux mélodies déviantes vient d’annoncer la parution d’un double EP, Planning Weed Like It’s Acid/Life Is Loss, attendu pour le 13 novembre chez Mis Ojos Discos.
C’est quasiment à un nouvel album que l’on a affaire puisqu’on trouvera sur le CD neuf chansons toutes neuves, enregistrées après la dernière tournée du groupe. Un premier extrait typique d’ASDIG est déjà en écoute.Planning Weed Like It’s Acid / Life Is Loss
01. Jet Black, Starlit
02. Hey, You’re Mine
03. Bimbo
04. Follow Me (Only)
05. Jewelry Duty
06. Days & More Nights
07. Recognizing Patterns
08. Dedicate Your Love To Silence, Talk About The Loss (Sentimental Ghosts)
09. I Can’t Live Without Your Love
