En cette année funeste, on déplore les disparitions successives de deux défricheurs d’espace dont la production discographique pléthorique ne cessera d’intriguer et d’influencer de nouveaux disciples.
Successivement, Edgar Froese, le fondateur de Tangerine Dream, puis Daevid Allen, celui de Gong, ont quitté la scène, mais leurs nombreuses œuvres de groupe ou d’artiste en solitaire continuent d’irradier de leur beauté expérimentale une scène de musiciens aventureux.
On ne doute guère que Vincent Caylet est de ceux-ci. Après divers disques sous l’alias Archers By The Sea, il revint sous l’intitulé plus mystérieux de Cankun publier de part et d’autre de l’Atlantique des cassettes et albums abstraits.
Ce disque ne faillit pas à la règle et paraît conjointement sur Hands In The Dark ici et Not Not Fun outre-Atlantique. Entre irradiations solaires et drones erratiques, la musique de Cankun dévoile des plages de sable blanc que viennent recouvrir les bleeps hasardeux.
Presque baléarique, cette partition instrumentale fait la part belle à la guitare dans une réminiscence ouatée à la Steve Hillage.
Mais loin de dégouliner comme un simple guitar hero, le jeu de Vincent Caylet provoque de belles visions de paysages apocalyptiques qui tournent à la syncope électronique subtile (Moyit). Rêvons avec Only The Sun Is Full Of Gold de délicates heures sans soleil.JTNDaWZyYW1lJTIwd2lkdGglM0QlMjIxMDAlMjUlMjIlMjBoZWlnaHQlM0QlMjI0NTAlMjIlMjBzY3JvbGxpbmclM0QlMjJubyUyMiUyMGZyYW1lYm9yZGVyJTNEJTIybm8lMjIlMjBzcmMlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRncuc291bmRjbG91ZC5jb20lMkZwbGF5ZXIlMkYlM0Z1cmwlM0RodHRwcyUyNTNBJTJGJTJGYXBpLnNvdW5kY2xvdWQuY29tJTJGcGxheWxpc3RzJTJGNzUxMzYyMzMlMjZhbXAlM0Jjb2xvciUzRGZmNTUwMCUyNmFtcCUzQmF1dG9fcGxheSUzRGZhbHNlJTI2YW1wJTNCaGlkZV9yZWxhdGVkJTNEZmFsc2UlMjZhbXAlM0JzaG93X2NvbW1lbnRzJTNEdHJ1ZSUyNmFtcCUzQnNob3dfdXNlciUzRHRydWUlMjZhbXAlM0JzaG93X3JlcG9zdHMlM0RmYWxzZSUyNnNob3dfYXJ0d29yayUzRGZhbHNlJTIyJTNFJTNDJTJGaWZyYW1lJTNF