Après avoir notamment œuvré à la beauté du "Grande est la maison" de cabane, la Française Caroline Gabard fait paraître un premier EP sous le nom de Cavalier Montanari. La musicienne explique le flou des contours de "Sea Songs", touchant lopin de liberté qu’elle a souhaité humble et aquatique.
Avec le printemps paraît Sea Songs, premier EP de Cavalier Montanari. Sept chants de la mer, sept morceaux à la beauté à la fois trouble et sans fard. Est-ce son format court qui fait qu’on y revient sans cesse, ou l’intensité qui sourd de la musique dès ses premières notes ? Derrière ce nom insaisissable officie Caroline Gabard, qu’on a découverte au début des années 2000 avec un premier groupe, Boy & The Echo Choir. Puis, dès 2015, comme membre indispensable du projet de Thomas Jean Henri, cabane, dont l’album Grande est la maison fut plébiscité «album de l’année 2020» par Magic. Sea Songs est, dans la foulée du chef-d’œuvre de cabane, le fruit de leur complicité. La musique y est plus nue, frissonnante presque. On y retrouve la même rétivité farouche à entrer dans le rang et dans quelque case, le même attachement à la dimension humaine de la musique, le même élan d’indépendance et de liberté.