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Hey Panda
High Llamas
Drag City Records

Chronique : High Llamas, générations connectées

L'album de la semaine de Magic du 29 mars 2024 est signé High Llamas. "Hey Panda", onzième album du projet mené par Sean O'Hagan, voit l'Irlandais allier avec bonheur ses bascules mélodiques et l'attirail logiciel de la pop ultramoderne.

«J’ai passé le confinement en tant que fan TikTok d'un panda qui mangeait des carottes géantes tous les jours. Cela m’a rendu tellement heureux. Je pense qu’aussi fou que soit TikTok, il favorise aussi une communauté, surtout entre nous et les animaux… Je voulais que cette chanson soit une rencontre entre Khalid et Disclosure, les sub-bass accompagnant le beat. Mais comme c’est du High Llamas, les changements de tonalité sont toujours là… désolé.» C’est ainsi que Sean O’Hagan, maître d’œuvre de ses High Llamas depuis 1991, parle de la chanson-titre de leur onzième album, Hey Panda. Fan TikTok ? La rencontre de Khalid et de Disclosure ? À première vue, on a du mal à imaginer l’auteur-compositeur-producteur de 65 ans s’inspirer de la soul-R’n’B futuriste du premier et de l’EDM infusée au UK Garage des seconds, lui qu’on a toujours identifié comme le principal – le plus fidèle et le plus doué, sans doute – thuriféraire des «symphonies de poche» de Brian Wilson, le long d’albums ostensiblement nostalgiques et référentiels (aux Beach Boys période SMiLE et Pet Sounds, donc, mais aussi à Van Dyke Parks, Left Banke, Martin Denny, Antônio Carlos Jobim ou Ennio Morricone, entre autres).

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