Lors du festival Austin City Limits, il n’y avait pas que St. Vincent pour faire le show. Belle And Sebastian était aussi là pour ça. Alors que le concert des Écossais a principalement consisté en une exploration de leur discographie passée, c’est avec un inédit que la bande a ouvert le bal, Enter Sylvia Plath, comme vous le découvrirez sur la vidéo live ci-dessus dès 59m50s.
Pour patienter avant la parution du nouvel album Girls In Peacetime Want To Dance le 19 janvier prochain, une interview bien troussée est à lire sur le site The Quietus. Où il est d’abord question de quelques titres de nouvelles chansons : Allie, Cat With The Cream, Nobody’s Empire, Party Line, Enter Sylvia Plath et Perfect Couples.
Parmi ces morceaux, Nobody’s Empire serait une ballade au piano mâtinée de gospel qui évoque le syndrome de fatigue chronique dont a souffert le leader Stuart Murdoch sept années durant, le façonnant en tant que songwriter. Une période qui lui est revenue récemment en pleine tronche après avoir chopé un sale virus en Espagne, dont il a mis près d’un an à se remettre.
Party Line, amené sur la table par le guitariste Bobby Kildea, serait en revanche doté d’un froufrou “big beat” initial et prouverait par la suite que Belle And Sebastian “a beaucoup écouté Get Lucky ces dernières années” selon le site ! La présence du producteur Ben H. Allen (Animal Collective, Gnarls Barkley, Washed Out) confirme cette nouvelle “décomplexion”, tout comme la teneur d’Enter Sylvia Plath, que le batteur Richard Colburn qualifie de chanson “plutôt europop”.
Ah, et Dee Dee des Dum Dum Girls chante sur Play For Today, ce duo étant “probablement” pour Stuart Murdoch son “morceau préféré de Belle And Sebastian”, comme il l’a avoué à un autre média.
