Il n'est censé sortir que demain, le 30 novembre, mais nous vous laissons profiter en exclusivité mondiale, oui oui, du premier album des attachants Pastel Coast.
On commençait à croire que ça n’existait pas. Un groupe d’indie-pop dont l’appellation scénique ne contient pas le terme “beach” ! Bon… ici il y a “coast”, c’est presque la même chose, mais on retiendra le geste. Trève de plaisanteries, parce que le premier album de Pastel Coast, natif de Boulogne Sur Mer, ne mérite guère plus de calembours sur son nom. Menée par Quentin Isidore, cette toute jeune formation vogue sur des mers déjà bravées par les illustres Brooklynois de Beach Fossils, dont l’influence sur la pop moderne n’est plus à prouver. On retrouve dans ce bel objet musical qu’est Hovercraft d’angéliques guitares à l’épatante clarté, réminiscences de la période What a Pleasure de la joyeuse bande à Dustin Payseur. Le chant, légèrement candide et ne s’élevant jamais totalement au dessus des flots instrumentaux, rappelle lui celui d’un certain Gerard McInulty, qui poussait la chansonnette dans The Wake. Avec une telle recette, la musique de Pastel Coast saura vous remémorer les agréables souvenirs des vacances à la plage de votre adolescence. Et avec un bijou comme La Nuit, la Côte d’Opale n’aura jamais autant mérité son nom.
Jules Vandale
4/6