Entre klezmer, acid house et noise, "WOOF" vient couronner Fat Dog comme la dernière sensation britannique du moment. C'est surtout un des albums les plus hallucinés et hallucinants de cette année 2024.
«Putain, j’adore les chiens… Venez, on base l'entièreté de notre direction artistique sur le fait d’aimer les chiens… et d’être super bizarres, aussi». Voilà, selon toute vraisemblance, ce à quoi a ressemblé l’instant de naissance de Fat Dog.
Fat Dog, qui devait à la base être un groupe «sans saxophone et sans drogues», et qui a fini par faire l’exact contraire – pour le saxophone en tout cas, pour la drogue, c’est une simple supposition. Après avoir excité comme jamais les foules d’outre-Manche, s’établissant de fait comme l’une des sensations live de 2023, voilà que déboule WOOF, histoire de répondre à la question que se posent tous les Français (on espère que non, sinon on s’inquiète pour vous) – à quoi ressemblerait un croisement entre la crasserie de la Fat White Family, les substances illicites et les beats électro de la plus démoniaque des rave-parties, un gourou en kimono et chapeau de cowboy en guise de chanteur, tout un tas de métaphores religieuses ainsi que… bah, des chiens ?
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