Le festival organisé par Nesles et produit par Microcultures se déroule du 2 au 4 octobre dans diverses salles parisiennes. Trois belles dates, avec notamment Clare Louise, Mélie Fraisse, Jean Felzine, Nesles, ou encore Autour de Lucie, pour célébrer la langue française.
C’est une affaire qui roule. Nous vous parlions, il y a plus d’un an, de la deuxième édition du festival Walden, qui réunissait quelques-uns de nos artistes francophones préférés, avec notamment Theo Hakola, Fontaine Wallace ou Baptiste W. Hamon. Voilà la troisième édition – du 2 au 4 octobre à L’International, La Manufacture et Petit Bain – avec une programmation tout aussi affriolante, dont le point d’orgue a lieu le 4 octobre à Petit Bain, avec Nesles mais aussi Matt Low, Autour de Lucie et Jean Felzine.
“Les gens sont venus alors que pour nous, c’était un pari risqué, sourit Nesles, organisateur du festival, au sujet de la précédente édition. Je suis très content. Quand on travaille sur le fond et qu’on est sincère dans la démarche, ça paie.” L’ambition affichée aujourd’hui reste des plus louables : “Faire (re)découvrir des artistes qui font entendre une voix singulière, sincère, exigeante, unique.” Nesles ajoute : “Moi, je tiens à faire jouer des gens qu’on voit peu. Qui ne sont pas “branchés” comme chez La Souterraine ni exposés dans les médias sur la chanson. Des gens qui sont des francs tireurs.” Au regard des artistes programmés, la promesse est tenue.
L'”amour d’une langue française vivante en diable”
Le 2 octobre vous pourrez plonger dans la pop orchestrée de Mélie Fraisse, la poésie de Bertrand Louis et les textes scandés de Le Silence Est Une Pute. Le 3, ce sera au tour de la musique instrumentale d’Artuan de Lierée, la folk d’influence anglo-saxonne – mais chantée en français ! – de CLARE LOUISE et le seul en scène et au piano d’Ignatus. Nombre d’artistes réunis autour d’un “même amour d’une langue française vivante en diable”.
La nouveauté de cette édition ? Le Café Walden
Le festival Walden s’installe progressivement dans le paysage hexagonal. “Certains partenaires, comme la Sacem, qui travaillent avec et pour les artistes, s’engagent avec nous, se félicite Nesles. C’est un gage de crédibilité.” Soucieux de développer sa proposition et de ne pas se répéter, le festival – “un événement joyeux” – met cette fois l’accent sur le partage et la rencontre, entre artistes et avec le public. Les participants pourront dorénavant échanger avec un artiste sur sa vision de sa pratique et des enjeux de la musique actuelle. Déclinaison IRL de ce rendez-vous hebdomadaire sur Radio Néo, où Nesles a déjà tendu le micro à Bertrand Belin, Dominique Dalcan, Dominique A…