Fontaine Wallace, Drinks, Alexis Taylor… Ca sort aujourd’hui et Magic aime

– FONTAINE WALLACE – Fontaine Wallace (Micro Cultures)

Vingt ans après le premier Superflu – Et puis après on verra bien (1998), petit miracle de pop-folk à la française – et après une décennie d’absence (le troisième et dernier album du groupe remonte à 2007), Nicolas Falez reprend les choses là où il les avaient laissées avec ce nouveau projet longuement mûri, en compagnie de trois amis musiciens dont le batteur Ludovic Morillon (NLF3, Yann Tiercent). Lire la chronique complète de Cyril Sauvageot ici.

– ALEXIS TAYLOR – Beautiful Thing (Domino)

 

Avec About Group ou sous son propre nom, Alexis Taylor a toujours cherché, à travers ses projets parallèles, à prendre le contrepied de l’électro tubesque d’Hot Chip, formation dont il est l’une des deux (la plus belle) voix. C’est quand Taylor se met à nu qu’il touche le plus, comme sur le bien nommé There’s Nothing to Hide, rencontre rêvée entre la suavité d’un Curtis Mayfield et la fragilité bouleversante d’un Sparklehorse.

– DRINKS – Hippo Lite (Drag City/Modulor)

On se perdra dans le krautrock sec et minimal de Cate Le Bon et de Tim Presley, puis on cherchera des points de repère dans l’atonalité et la dodécaphonie. C’est souvent confus, brouillon, récréatif mais d’une véritable inventivité qui pardonne les quelques défauts et les rares facilités d’un disque plutôt intriguant qui devrait ravir tout fan de Don Van Vliet ou encore d’Henry Cow. Lire la chronique complète de Grégory Bodenes ici.

– WHYTE HORSES – Empty Words (CRC Music Group)

La pop psyché de Whyte Horses sait toujours mélanger des airs joyeux avec un léger fond mélancolique enrobé de couleurs chaudes. Empty Words, leur deuxième album – abondant (16 titres) – n’y manque pas. Composé comme un énorme récit coupé d’interludes mystérieuses (Prelude, The Return), cet opus convoque un univers très sixties et so british, dans une ambiance surréaliste qui se savoure comme un bonbon acidulé.

– JOEL SARAKULA – In Trouble (Légère Recording)

Dans son troisième album, Joel Sarakula persévère dans sa volonté de faire vivre la pop soul dans années 1960, et l’on se surprend à se voir entraîné dans cet univers rétro, presque malgré nous, tant l’Australien met de conviction à nous y tirer par la manche.

– DIE NERVEN – Fake (Glitterhouse/Differ-Ant)

Le groupe allemand fondé par Julian Knoth et Max Rieger est de retour avec leur quatrième album studio, Fake. Les rockeurs de Stuttgart mélangent toujours aussi bien influences post-punk et gros riffs de guitares à la Black Sabbath. Si les fans de Shame qui lisent ces lignes ne craignent pas l’allemand, ils peuvent foncer.

– V/A  – Voyage III, Beyond Darkness (Pan European Recording)

Cette compilation de 16 titres, la troisième du genre, célèbre les onze ans de l’écurie parisienne Pan European Recording avec les artistes du catalogue et des invités. Les historiques et les vieux amis (Koudlam, Étienne Jaumet de Zombie Zombie, ) se frottent à une nouvelle génération de musiciens (Buvette, Richard Fenet), et autres noms chéris dans ces pages (Flavien Berger, Judah Warsky, Gaspar Claus). Lire ici notre track by track avec Arthur Peschaud.

– THE FLAMING LIPS – Scratching The Door : The First Recordings Of The Flaming Lips (Warner)

 

Ce disque est une réédition d’une compilation de 19 enregistrements du line-up original de The Fleming Lips. Mark Coyne, le frère de Wayne Coyne, le chanteur habituel des Flaming Lips, chante sur ces enregistrements des premiers jours du groupe de l’Oklahoma. C’est un vrai document d’un des groupes les plus fascinants des trente dernières années.

– NOLWENN KORBELL’S BAND – Avel Azul (LADTK/Caroline International)

Fruit d’une collaboration avec le guitariste Frank Darcel (Marquis de Sade, Republik), l’artiste bretonne signe album qui mélange deux univers : ballades douces et des mélodies pop-rock à l’anglaise.

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