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© Tim Dunk

En bientôt trente ans de carrière, Sigur Rós a préservé intact le mystère d’une musique trouble étirée entre lumières pop et langage expérimental. Magic se saisit de la sortie, la semaine dernière, du huitième album des Islandais, le fascinant "ÁTTA", pour voyager dans la discographie du groupe et vers quelques-unes de ses ramifications solo, signées Jónsi ou Kjartan Sveinsson. En voici les différents pôles.

Comme Björk, Sigur Rós a réussi à placer l'Islande sur la planète pop tout en entretenant une grande part d'étrangeté et de jeux avec les troubles. D'où provient cette identité difficile à définir ? De l'insularité de cette terre ni vraiment européenne ni seulement nordique ? Thom Yorke, dès les débuts du groupe, avait clairement compris la singularité de la démarche de Jón Þór Birgisson (Jónsi) et des siens, cet étroit mélange des genres entre post-rock, pop, cold wave et musique contemporaine. Une science de l'expérimentation mise au service de la cause pop. Pourquoi vous proposer un guide d'écoute sur Sigur Rós alors que le groupe a sorti dans la surprise générale son nouvel album, ÁTTA, après dix ans de silence ponctués ici et là de quelques bandes-son instrumentales ? Parce qu'après presque trente ans de carrière, le groupe islandais est une force majeure qui n'a jamais cessé d'expérimenter, d'évoluer et de s'épanouir.

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