La seule chose qui rapproche "Phonetics On and On" de son prédécesseur, "Versions of Modern Performance", paru en 2022, c’est Horsegirl. Le très jeune trio américain (Nora Cheng à la guitare, Penelope Lowenstein à la basse et Gigi Reece à la batterie, toutes âgées d’à peine plus de vingt ans) dévoile avec son deuxième LP un disque enfantin dans le meilleur sens du terme, et touche paradoxalement au concept difficile à cerner de l’album de la maturité. Penelope Lowenstein, chanteuse et bassiste du groupe, s’est connectée à un Zoom un jeudi soir à 23 heures, Paris time.
Versions of Modern Performance, paru en 2022, était déjà un très bon album, mais Phonetics On and On l’est encore plus, tout en étant bien différent. Quelle a été la première chanson à ressortir du processus créatif ?
Mmm, je dirais que c’est Sports Meet Sounds. C’est la première chanson de Horsegirl que nous avons écrite à New York, où nous étions pour les études, et elle est arrivée un peu par hasard, alors que nous étions juste en train de nous amuser ensemble, sans même nous dire : «Eh les filles, on travaille sur un nouveau disque ? – Oh merde, en fait ça sonne bien, on en fait quoi ?». On aimait beaucoup que ça soit complètement différent