J.E. Sunde, Peter Perrett, Mariee Sioux… : ça sort aujourd’hui et Magic aime

Avec J.E. Sunde de J.E. Sunde, Humanworld de Peter Perrett ou encore Grief In Exile de Mariee Sioux, Magic vous a sélectionné les disques importants qui sortent ce vendredi 7 juin.

J.E. SUNDE – J.E. Sunde
(Vietnam / Because Music)
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Fut un temps, Jon Edward Sunde faisait partie du trio The DCW, avec son frère Jason et son ami Jesse, formé lorsque les trois garçons vivaient dans un Bible Camp du fin fond du Midwest. Les aléas de la vie – dont la fin de The DCW – conduisirent Jon à déménager à Minneapolis, où il officia en tant que laveur de carreaux. Avec sa douce voix chevrotante, une guitare aux accents cristallins ainsi qu’une batterie et une basse aussi discrètes qu’agréables, il fait de son premier album sorti en France un disque foisonnant, teinté de northern soul et de folk. Heart-melting, comme on dit dans le Minnesota.

PETER PERRETT – Humanworld
(Domino Records)
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Trente-cinq ans. C’est le temps qu’il aura fallu à l’ex-leader des Only Ones pour décider de lancer sa carrière solo après la dissolution du groupe en 1982. Avec Humanworld, qui succède au très sombre How the West Was Won (2017), épaulé par ses fils Peter Junior et Jamie, Peter Perrett semble enfin quitter sa phase faite de dépression, de banqueroute et d’excès de drogues en tous genres. La légende du rockeur noir s’écrit sur ces douze titres multi-influencés. Difficile, une fois l’écoute terminée, de ne pas remettre l’album au début, encore et encore.

MARIEE SIOUX – Grief in Exile
(Night Bloom Records)
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La musique de Mariee Sioux a plusieurs sources.L’Américaine, installée dans la riante bourgade de Nevada City, s’est nourrie de toutes les cultures de ses ancêtres pour produire depuis plus de dix ans une folk qui va puiser également dans la musique traditionnelle de l’Amérique du Nord. Grief In Exile est un album de la sagesse. Une ôde à Mère Nature où elle dépeint tout en introspection son nouveau rapport aux autres, porté par une production de haut-vol. Un remède miracle ! Abusez-en.

VANISHING TWIN – The Age of Immunology
(Fire Records)
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Vanishing Twin fait partie de ces groupes pour qui il est profondément injuste d’entendre que le UK en général et Londres en particulier ne sont plus des terres fertiles de regénérescence de la musique pop. Vanishing Twin est une sorte de groupe-planète à l’esthétique vampiresque, dont le premier album (Choose Your Own Adventure, 2016) avait sucé le sang de Broadcast et Stereolab pour les recracher dans un univers fantastique. The Age of Immunology offre un second volume d’une classe impeccable. Dégoûté par la marche du monde, Vanishing Twin compose ici les hymnes virtuels d’une fédération des planètes unies, si un jour le système solaire est prêt pour ça. Un groupe barré, jouissif et visionnaire.

MOLOCH/MONOLYTH – Naive Story
(Grabuge Records)
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Moloch/Monolyth aime brouiller les pistes. Son nom, au premier coup d’œil, laisse imaginer un groupe de metal. Les premières minutes du disque sont mâtinées de folk, avant que ne retentisse un mur de son digne d’un disque de shoegaze. C’est ce mélange des genres qui fait la force de Moloch/Monolyth, formé en 2016 lorsque son leader s’est mis à jouer «de plus en plus fort» au fil des années. Une évolution confirmée par Naive Story, premier album qui témoigne de l’effervescence de la scène bordelaise.

THE DIVINE COMEDY – Office Politics
([PIAS])
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Office Politics, le onzième disque de The Divine Comedy, part parfois dans le décor. Pour ses fables sur une humanité vidée de sa substance par les machines auxquelles elle a abandonné son sort, Neil Hannon a choisi de confier le sien aux synthétiseurs qui constituaient son fantasme adolescent. Cela donne à une partie de ses propositions une dimension ludique à laquelle le fan inconditionnel perfusé à Liberation (1993) et Absent Friends (2004) n’est probablement pas prêt. Le musicien renvoie alors au critique le miroir de sa propre exigence, qui fait peut-être de lui le plus conservateur de tous.

Mais rien ne vous empêche d’écouter aussi les autres sorties du jour :

Yesayear – Erotic Rerun
V/A Her majesty’s Ship – Unpopular Music (Her Majesty’s Music)
Jenny Beth & Johnny Hostile – Bof Xy Chelsea (Pop Noire)
Ricky Lee Jones – Kicks (The Other Side Of Desire / Modulor)
Froth – Duress  (Wichita)
Robag Whrume – Venq Tolep (Pampa)
Peter Cat Recoring Co. – Bismillah (Panache)
Jake Xerxes Fussell – Out Of Sight (Paradise Of Bachelors / Differ-ant)
L’argousier – Le Vent Sous Les Pieds
Neil Young – Tuscaloosa (Live) Warner
Fleetwood Mac – Before The Beginning – 1968 – 1970’ (Legacy Columbia)
Bob Dylan – The Rolling Thunder Review (Legacy Columbia)
Richard Fenet  – Degré Un Ep (Pan European)
Yohuna – Mirroring (Fear Of Missing Out Records)
Daniela Savoldi – Regnatele
Lust For Youth  – Lust For Youth (Sacred Bones)
Jambinai – Honda (Bella Union / Pias)
Dylan Leblanc – Renegade (Ato/Pias)

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