Le label Paradise Of Bachelors continue de dispenser ses trésors folk rock

Via la réédition de Kenny Knight ou la montée en puissance de Steve Gunn (désormais signé sur Matador), on a déjà loué la classe et la sagacité du label Paradise Of Bachelors à l’heure de nous dégoter des trésors de songwriting folk rock à peu près inconnus de tous avant son entremise.

Or ces dernières semaines, la maison de Caroline du Nord a continué de présenter des sorties merveilleuses – quatre en particulier –, et vous l’aurez compris, le but des lignes qui suivent est de vous en toucher deux mots.

Deux d’entre elles sont déjà disponibles, avec d’abord le travail de la Canadienne, actrice et musicienne Tamara Lindeman, alias The Weather Station.

Adepte d’un folk à l’aura intimiste, discrètement arrangé mais mené par une voix impériale, les constructions à la fois ancestrales et sophistiquées de son troisième album Loyalty (2015) rappellent les récentes envolées de Weyes Blood, mais alors en remplaçant Nico par Joni Mitchell en guise de figure tutélaire.

Pour situer encore, précisons que Tamara a collaboré avec Doug Paisley (un pote canadien de Bonnie ‘Prince’ Billy) sur Strong Feelings (2014), un disque sur lequel on retrouve également Mary Margaret O’Hara, une autre fieffée musicienne et actrice de Toronto.JTNDaWZyYW1lJTIwd2lkdGglM0QlMjIxMDAlMjUlMjIlMjBoZWlnaHQlM0QlMjI0NTAlMjIlMjBzY3JvbGxpbmclM0QlMjJubyUyMiUyMGZyYW1lYm9yZGVyJTNEJTIybm8lMjIlMjBzcmMlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRncuc291bmRjbG91ZC5jb20lMkZwbGF5ZXIlMkYlM0Z1cmwlM0RodHRwcyUyNTNBJTJGJTJGYXBpLnNvdW5kY2xvdWQuY29tJTJGcGxheWxpc3RzJTJGNzM1Mzc1OTAlMjZhbXAlM0JhdXRvX3BsYXklM0RmYWxzZSUyNmFtcCUzQmhpZGVfcmVsYXRlZCUzRGZhbHNlJTI2YW1wJTNCc2hvd19jb21tZW50cyUzRHRydWUlMjZhbXAlM0JzaG93X3VzZXIlM0R0cnVlJTI2YW1wJTNCc2hvd19yZXBvc3RzJTNEZmFsc2UlMjZhbXAlM0J2aXN1YWwlM0R0cnVlJTIyJTNFJTNDJTJGaWZyYW1lJTNFAussi disponible dès maintenant, Whine Of The Mystic, le premier album de Nap Eyes, un groupe de la Nouvelle-Écosse (on reste au Canada) mené par le dénommé Nigel Chapman.

Nigel – biochimiste de son état ! – et sa bande dispensent un genre de garage folk fiévreux qui leur vaut des comparaisons avec The Go-Betweens comme avec The Modern Lovers, The Clean ou Jacobites. On ajoutera les débuts débuts de The War On Drugs, sans le fatras de distorsion.L’album For Use And Delight de Promised Land Sound ne sort lui que le 2 octobre prochain, mais le premier extrait She Takes Me There en dit beaucoup sur l’aplomb et la mémoire longue de ce jeune groupe (oui, oui) de Nashville (c’est lui en photo tout en haut).

Après l’édition en 2013 d’un premier LP éponyme (un extrait boogie woogie ; un autre choral, country folk et divin), le label PoB aligne, pour décrire son successeur, les noms de The Byrds, Pretty Things, Blue Öyster Cult ou Big Star !On termine avec James Elkington & Nathan Salsburg, une doublette de guitaristes qui tricotent des motifs instrumentaux. Elle a déjà été responsable de la collection Avos en 2011 et récidivera le 18 septembre avec Ambsace.

Le premier avant-goût émouvant Up Of Stairs rappelle l’autre éminent pensionnaire de Paradise Of Bachelors, Steve Gunn, ou bien le collègue écossais RM Hubbert et ses illustres ancêtres Bert Jansch ou John Martyn.

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