Peu de points communs entre le premier album éponyme de Natalie Prass et The Future And The Past. Elle est loin, la jeune fille diaphane de 2015 qui racontait des histoires oubliables sur une soul music enregistrée le doigt sur la couture du pantalon. Ce deuxième album est plus beaucoup plus engagé, ouvertement féministe, doté d’une rythmique que ne renieraient pas Chaka Khan ou Rick James, maîtres du funk old school. Natalie Prass s’offre le luxe d’un disque ambitieux et attirant, quand le premier laissait entendre une maladresse désarmante et un manque d’identité. Avec cette funk pop rafraîchissante, l’Américaine s’affirme enfin.
Grégory Bodenes ••••°°