“Les artistes qui ne nous filaient pas la gerbe à l’époque étaient des types comme The Birthday Party ou Echo And The Bunnymen. C’est la merde qui passait à la radio qui nous a donné envie de faire partie d’un groupe.”
“Le NME était comme une bible pour nous pendant l’explosion punk, et puis je me souviens avoir acheté un numéro avec Kid Creole And The Coconuts en couve. (Rires.) Je me suis dit : “Putain mais… Nan mais c’est n’importe quoi ! Il se passe quoi là ?””
“Rejouer Psychocandy en Europe l’année dernière, c’était un peu comme regarder un vieil album photo. Tu ne te souviens plus vraiment de ce qu’il se passait à l’époque où il a été fait.”
“Toutes nos vidéos – même si ça peut paraître bizarre de dire ça – eh bien on voulait qu’elles soient comme celles des Monkees.”
Une interview de Jim Reid de The Jesus And Mary Chain, c’est pas si rare mais c’est toujours bon à prendre. Après l’avoir fait en Europe, le groupe s’apprête à rejouer sur les scènes américaines son album mythique Psychocandy (1985), d’où ces confidences toutes fraîches auprès de Rolling Stone.
L’entrevue est aussi l’occasion de revenir sur l’arlésienne du nouvel album, qui semble finalement sur le point de se faire après les sempiternelles bisbilles entre Jim et son frère William : “Ça fait longtemps qu’on en parle de cet album, mais nous n’étions pas d’accord sur pas mal de choses, comme la manière dont il faudrait l’enregistrer et où l’enregistrer (ndlr. Jim voulait enregistrer sur un ordi en Angleterre, William dans un studio rutilant en Californie). En ce moment nous commençons à faire chacun un pas vers l’autre pour nous entendre, ce qui est assez spécial pour nous. Mais on y est presque. Alors attendez-vous à un nouveau disque de Mary Chain un de ces quatre.”
Et les nouvelles chansons alors ? “On en a une putain de palanquée. C’est pas un problème.”