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Trans Musicales : “Tous les ans, on part d’une page blanche”

Tandis que les festivals semblent se livrer à une course au gigantisme, les Trans Musicales de Rennes, elles, restent fidèles à leur ADN alors que s’ouvre la 46e édition : des découvertes piochées dans une quarantaine de pays, de tous styles musicaux et quelques têtes émergentes de la scène rennaise. Tour d’horizon de la programmation avec Jean-Louis Brossard, l’inamovible programmateur et cofondateur des “Trans”, et Théo Müller, nouveau coprogrammateur, arrivé en juillet, lui-même passé par les Trans Musicales en tant que DJ et avec son projet Dalle Béton.

Quels sont les artistes que vous avez particulièrement hâte de voir cette année ?

JLB : Ivo Dimchev ! Il est bulgare, il sera seul sur scène avec son clavier, il chante. Il a un rapport avec le public assez drôle, très énergique, assez provocateur aussi. C'est le genre de truc où ça passe ou ça casse. Je l’ai mis vendredi à 23 h 35, histoire que les gens soient déjà un peu chauds. C’est le genre de pari que j’aime bien faire aux Trans, comme quand on fait Denez Prigent seul a capella – un chanteur breton entre deux groupes de rock – ou Colin Stetson avec son sax basse. Et puis en fin de compte, souvent ça devient «Le truc» du festival, dont les gens se souviennent.